Un enfant dont les parents résident dans des États différents a le droit d’entretenir, sauf circonstances exceptionnelles, des relations personnelles et des contacts directs réguliers avec ses deux parents…», Article 9 de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989. L’auteur constate que malgré la signature de cette Convention par tous les États africains, ces deniers bafouent, sans nécessairement s’en rendre compte, ce droit universel reconnu à tous les enfants. Il exhorte les décideurs africains à rapidement se doter des instruments internationaux qui permettront à chaque enfant de jouir de ce droit. À travers des situations de déplacements internationaux illicites d’enfants, dans lesquelles les enfants sont privés de l’un de leurs parents, et des situations relatives à la circulation internationale des informations préoccupantes sur les enfants, cet ouvrage plonge le lecteur dans la découverte de deux Conventions internationales signées à La Haye. Une partie consacrée à la médiation familiale internationale montre que les conflits parentaux nés des déplacements illicites d’enfants peuvent aussi trouver des solutions équitables par la voie amiable.

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